Les valeurs usuelles du cholestérol varient entre 1,60 et 2,20mg/l selon l’âge. Il y a le bon cholestérol HDL et le mauvais cholestérol LDL. Le cholestérol peut être augmenté dans différentes circonstances (prise de poids viscérale, pilule, alimentation trop riche en acides gras saturés et déséquilibrée, antécédents génétiques). L’alimentation a un rôle important dans la baisse du cholestérol.
À l’époque de la préhistoire, nous consommions 1 oméga 3 pour 1 oméga 6, puis pendant plus de 2000 ans, nous avons ingéré 1 oméga 3 pour 5 oméga 6. Aujourd’hui nous absorbons 1 oméga 3 pour 16 oméga 6. Que s’est-il passé ?
Notre chaîne alimentaire a été totalement modifiée ; les animaux d’élevage se nourrissent de granulés et ne vivent plus dans les pâturages ; les poules sont élevées en batteries ; les légumes et les fruits ont une pousse forcée à base d’engrais. La viande d’élevage contenait autrefois un peu d’oméga 3. L’industrie alimentaire et les familles ont utilisé essentiellement des huiles riches en oméga 6, telles que l’huile de tournesol, alors que l’huile de Colza, si riche en oméga 3, n’a plus été utilisée. Rôle des oméga 3 : les effets positifs des oméga 3 sur la santé ont été découverts sur le cœur via les Inuits qui avaient bien moins d’infarctus que la population occidentale en se nourrissant presque exclusivement de poissons gras.
Puis le Docteur de Lorgeril a mené une étude prospective en introduisant sur un groupe de patients un régime dit « Crétois » à base d'huile d'olive et de colza, beaucoup de fruits et légumes et poissons ; ceux-ci ont diminué de plus de 70% leur risque d'accident cardiovasculaire.
Les OMÉGA 3 sont aussi anti-agrégant plaquettaire, donc diminuent le risque de thrombose et régularisent la fréquence cardiaque ; ils réduisent également le taux de triglycérides. Ils diminuent les accès de dépression et ont une action sur la cognition (mémoire) et auraient un rôle important dans la prévention d'Alzheimer. Les OMÉGA 3 réduisent également les inflammations dans les maladies chroniques dégénératives telles que l'arthrite, l'arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Chron et la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge).
Le rapport des OMÉGA 3/ OMÉGA 6 doit être de 1 pour 6 (aujourd’hui, il est en moyenne de 1 pour 15). Cette proportion est celle trouvée dans le lait maternel.
Un Bilan alimentaire permet de corriger ces carences. On peut réaliser également un bilan biologique (prise de sang) qui permet de suivre l'évolution du rapport OMÉGA 3/ OMÉGA 6 et d'évaluer l'efficacité des mesures thérapeutiques nutritionnelles.
